Gaston superstar !

< octobre 2017 (H.-S. 87) >

Comment, avant que 2017 ne tire sa révérance, ne pas rendre un hommage appuyé au sus-nommé, gaffeur émérite et champion incontesté des tires-au-flanc ? Voilà soixante ans que nous enchante cet employer qui n'aimait rien tant que le moelleux de son pollochon et paraissait à longueur de journée dans son bureau ! Le drôle, comme son chat azimuthé et sa mouette rieuse, n'avaient de cesse que la rédaction ne fut à feux et à sang, pour le plus grand plaisir des iconoclastes que nous sommes. Dehors, c'était pis : au volant de sa gimbarde antédiluvienne et oh combien polluente, cet insoumis avant la lettre ne livrait-il pas bataille à l'autorité, qu'elle revetît la panoplie du pandore ou la carrapace gris clair du parcmètre ?

 

révérence

susnommé

tire-au-flanc (pas plus que ceux qui suivent, le premier élément de ce nom composé ne peut prendre la marque du pluriel, puisque c'est un verbe)

employé

polochon

paressait (le sens indique assez que l'on a affaire au verbe paresser, et non à paraître)

azimuté

n'avait de cesse (l'accord du verbe se fait en fonction du seul « drôle », les deuxième et troisième sujets introduits par comme étant isolés par des virgules)

fût (le tour n'avoir de cesse que est toujours suivi du subjonctif)

à feu et à sang

guimbarde

ô combien (devant combien, oh ! et ho ! sont impossibles)

polluante

revêtît (l'accent circonflexe du subjonctif imparfait ne doit pas faire oublier que le verbe revêtir en prend un autre sur le « e »)

carapace