Vivement demain !

< avril 2017 (H.-S. 83) >

Ce n'est pas que nous attendions des miracles de l'élection présidencielle. Mais, quoiqu'il en resorte, voilà qui devrait déjà nous valloir un état de grace de quelques semaines... Car le français est ainsi fait : quand il ne serait pas près de se rallier à un vainqueur qui n'a pas l'heure de lui plaire, il n'ira pas davantage contester sa légitimité et respectera un délais de déçence. Mieux : il est possible que, durant quelques temps, le changement lui sied, et que le rituel de l'intrônisation et de la passation des pouvoirs fasse le reste. N'allons pas non plus nous illusioner, cela ne durera guères et le naturel reviendra au galop. Mais un ou deux mois d'appaisement, n'est-ce pas autant de pris ?

 

présidentielle

quoi qu'il (en deux mots quand la substitution de bien que se révèle impossible)

ressorte

valoir

état de grâce (avec accent circonflexe)

Français (avec une majuscule, s'agissant ici du nom désignant le citoyen français)

heur

délai

décence (sans cédille)

durant quelque temps (indéfini signifiant ici « un certain »)

siée (subjonctif du verbe seoir, de règle après « il est possible que »)

intronisation (sans accent circonflexe, au contraire de trône)

illusionner

guère

apaisement