Droit de réponse

< mardi 1er juin 1999 >
Courrier

Notre article du 4 mai, qui fustigeait l'orthographe d'une brochure du CNED (plus de 250 fautes grossières), nous a valu une réponse de M. J.-L. Décherat, directeur de l'Institut de Poitiers : nous la publions dans son intégralité et sans la commenter, laissant à nos lecteurs le soin d'apprécier la pertinence des arguments avancés. Mme Pannecoucke va, elle, être remboursée.

« Les problèmes d'orthographe dont vous soulignez " l'énormité " sont — j'en conviens — réels et regrettables. Le département pédagogique en charge de ces formations avait certes décelé la présence de telles erreurs mais, compte tenu des volumes et des délais d'impression auxquels nous sommes confrontés, les corrections nécessaires n'ont pu être effectuées avant diffusion de la brochure incriminée (celle-ci est actuellement en cours de modification et sera diffusée corrigée dès la rentrée prochaine).

« Si j'accepte d'assumer le mécontentement que cette formation a pu générer auprès de nos inscrits, concernant la qualité de l'orthographe, je tiens à préciser que son contenu pédagogique demeure intact et qu'il permet, au-delà des erreurs que vous stigmatisez, un apprentissage à distance plus que convenable du logiciel de traitement de texte Word 97.

« Sachez par ailleurs que cette préparation est servie à un nombre important d'inscrits (300 environ) ; Madame Monique Pannecoucke est à ce jour la seule à entretenir une polémique et à exiger le remboursement des frais engagés (soit 885,00 FF pour une formation qui implique, outre l'apprentissage du logiciel, la réalisation et la correction de 5 devoirs). En règle générale, quand nos usagers s'inquiètent des erreurs qui ont pu échapper à la vigilance de nos relecteurs, leurs observations ont plus pour objectif l'amélioration des cours — ce dont nous les remercions — que l'affichage sur la place publique des divergences qui peuvent nous opposer. »