Ne dites pas :

une attitude sectariste

samedi 21 décembre 2002

C'est pourtant ce que nous avons entendu, haut et clair, aux étranges lucarnes, il y a quelque quinze jours : l'attitude du président de l'UMP, Alain Juppé, aurait été jugée « sectariste » par François Bayrou. En tout cas, c'est ce que la journaliste a fait dire à l'ex-ministre de l'Éducation nationale. Nous accorderons donc à celui-ci le bénéfice du doute, nous bornant pour notre part à rappeler que le sectarisme doit son existence à l'adjectif sectaire, qui l'a d'ailleurs précédé de trois bons siècles ! Partant, fournir à ce dernier un frère jumeau ne nous paraît pas constituer une urgence absolue. Il est vrai que les précédents, en la matière, ne manquent pas : n'est-ce pas ainsi que solutionner est venu concurrencer résoudre, et que la pénibilité (quelle horreur !) a bénéficié, si l'on ose dire, d'une remise de peine...