Si vous écrivez :

interdit aux mineurs...

samedi 17 août 2002

...ne vous croyez pas obligé(e) d'ajouter de moins de dix-huit ans ! Vous aurez beau dire que deux précautions vaudront toujours mieux qu'une, que vous avez conservé un souvenir attendri de l'ère antégiscardienne et que vous n'êtes pas le (la) seul(e), il s'en faut, à mettre ainsi les points sur les i, cela n'enlèvera rien à ce pléonasme qui fait, pour ne citer qu'elles, les beaux jours des entrées de casinos. L'enfer linguistique n'est-il pas, à l'instar de l'autre, pavé des meilleures intentions ? En revanche, nul ne vous fera grief d'évoquer, par exemple, les mineurs de moins de treize ans. Il est vrai que cette fois la précision n'a plus rien de redondant : au contraire, elle permet de distinguer entre deux catégories de mineurs... et d'affiner la législation en fonction de celles-ci !